L’association : LES LUMIÈRES D’UKRAINE
Chers lecteurs aujourd’hui j’ai envie de vous présenter l’association : LES LUMIÈRES D’UKRAINE dont, j’ai entendu beaucoup parler. Merci à Tatiana, chargée de communication des événements culturels de l’association, Yvan chargé de cours dispensés au sein de l’association, et Roman Président de l’association, pour ce temps d’échange.
Chers lecteurs aujourd’hui j’ai envie de vous présenter l’association : LES LUMIÈRES D’UKRAINE dont, j’ai entendu beaucoup parler. Merci à Tatiana, chargée de communication des événements culturels de l’association, Yvan chargé de cours dispensés au sein de l’association, et Roman Président de l’association, pour ce temps d’échange.
Voici donc chers lecteurs ci-après la retranscription de notre interview.
Elsa : à quelle date a été créé l’association ?
Roman : on a déposé le dossier en juin et en juillet l’association était créée.
Elsa : juin 2023 ?
Roman : oui juin 2023.
Elsa : j’ai une question concernant le nom de l’association : c’est « lumière d’Ukraine » ou bien, « LES LUMIÈRES D’UKRAINE » ?
Roman : ce sont : LES LUMIÈRES D’UKRAINE. Nous avons demandé à plusieurs personnes ce qui paraissait le mieux pour le titre de l’association. Les Lumières d’Ukraine car il y a plusieurs rayons de lumière.
Elsa : quels sont les raisons de la création de l’association ?
Roman : au début de la guerre, plusieurs réfugiés déplacés ukrainiens sont arrivés en France et notamment Nancy.
Tatiana : le 17 mars.
Elsa : 2022 ou bien 2023 ?
Roman : le 17 mars 2022, car la guerre a commencé le 24 février 2022. Cette décision, de partir pour les femmes et les enfants, vient d’une décision commune des familles. Les hommes ukrainiens ont décidé de rester défendre leur pays, mais ils ont envoyé leur famille en sécurité. L’Europe a été gentille, les villes d’Europe, ont accueilli les premiers réfugiés. Le premier pays à accueillir les réfugiés était la Pologne.
Elsa : oui, c’est juste à côté.
Roman : oui, c’est à la frontière. Notamment la ville de Lublin, jumelée avec Nancy.
Elsa : ah, cela je ne le savais pas.
Roman : donc le maire de Lublin a demandé au maire de Nancy , si Nancy pouvait accueillir quelques réfugiés/déplacés ukrainiens, car lui-même ne savait plus où les loger. Donc la ville de Nancy organisée au départ de bus pour pouvoir aller chercher certains réfugiés ukrainiens en Pologne.
Elsa : le voyage a duré combien de temps ?
Roman : entre 24 et 36 heures.
Elsa : c’est long !
Tatiana : c’est très long.
Roman : en même temps il a été demandé, aux habitants de l’agglomération nancéienne, s’ils voulaient bien accueillir des réfugiés déplacés ukrainiens. Beaucoup de gens se sont inscrits en tant que volontaire pour accueillir des personnes chez eux. En arrivant il ont fait les papiers, la mairie de Nancy, de Villiers mais aussi des associations comme la Croix-Rouge, ou l’association ARRIVE à Vandœuvre était partie prenante du projet. Certains des arrivants ont été hébergés chez des particuliers dans la communauté de communes aux alentours de Nancy. D’autres sont partis sur la commune de Toul. Car dans la ville de Toul, un centre d’hébergement temporaire pour les Ukrainiens a été ouvert. Le centre d’hébergement temporaire de Toul est une ancienne école agricole. Tu vois, ce sont les premières démarches, pour ce faire une idée de comment ils sont arrivés et quand.
Elsa : une fois que vous êtes bien installés, comment avez-vous une idée de créer une association ?
Roman : des Ukrainiens vivaient déjà en Nancy, ces familles sont françaises mais d’origine ukrainiennes. Elles sont devenues volontaires/bénévoles pour participer à l’accueil des personnes réfugiées. Elles étaient par exemple traductrices bénévoles pour la préfecture. Traduire la demande de la préfecture auprès de personnes réfugiées. Au début, l’objectif n’était pas de créer l’association, c’était beaucoup plus urgent d’accueillir après, dans un 2e temps la question de l’aspect psychologique. Les femmes qui venaient d’arriver étaient totalement stressées. Donc, les habitants d’origine ukrainienne ont joué un rôle de psychologue. Le 3e temps fut celui de l’intégration.
Tatiana : l’adaptation.
Roman : il a fallu expliquer ce que c’était la France, comment elle fonctionnait… car certains n’avaient quitté leur pays pour la première fois
Elsa : je suis mauvaise en géographie. Mais entre la France et l’Ukraine il y a beaucoup de kilomètres ?
Roman : 2000 km.
Elsa : ah oui, quand même.
Roman : ils ont traversé toute la Pologne, toute l’Allemagne. Et de Sarrebruck jusqu’à Nancy, tu vois c’est 100 km. Certains groupes sont d’abord arrivés à Strasbourg, mais lorsque Strasbourg, n’avait plus assez grande possibilité d’accueil, ils sont arrivés à Nancy. À Nancy il y a eu de grandes vagues d’arriver la première en provenance de Pologne et la seconde en provenance de Strasbourg. Après l’adaptation, et le travail sur l’aspect psychologique qui a duré sur une période, le centre d’hébergement à Toul, est géré par ARELIA , j’ai été embauché en CDD accompagnateur social/traducteur. Cela me permettait de créer des cours pour apprendre le français aux arrivants, d’expliquer le fonctionnement de la France et les démarches administratives et de proposer des cours d’art thérapie pour les enfants. Par la suite, des groupes d’ukrainiens se sont formés, ils ont remercié la France pour l’accueil. Ils ont donc organisé des concerts.
Elsa : des concerts de musique traditionnelle ?
Roman : oui, mais aussi des spectacles pour présenter la culture ukrainienne. Car beaucoup de personnes françaises ne connaissaient pas la culture ukrainienne. C’est pour ça c’était génial de s’organiser pour que les gens découvrent petit à petit. Nous avons organisé des concerts, à la MJC de Villers les Nancy, au parc Sainte-Marie, au parc de la pépinière, à la mairie de Nancy, au parc Charles III en partenariat avec la Croix-Rouge, le dernier grand spectacle que nous avons organisé avec le soutien de la Croix-Rouge s’est tenue à Ludres devant environ 700 personnes. Nous avons présenté les traditions de Noël en Ukraine.
Elsa : elles sont différentes des traditions françaises ?
Tatiana : un petit peu.
Roman : après, je t’expliquerai. Donc il y avait ce spectacle l’école de musique de Vandœuvre, l’école de musique de Ludres, une chorale de Ludres, et la 4e partie c’était nous. C’était génial ! Certains spectateurs ont pleuré. Une spectatrice d’environ 80 ans nous a demandé si nous fêtions encore Noël de cette façon. J’ai répondu que oui. Elle m’a dit que lorsqu’elle était jeune enfant dans son village ,il y avait encore des traditions comme celle que nous avons présentée. Le prêtre de la paroisse Saint-Sébastien était présent. Il nous a remercié 4 fois, car nous avons montré comment en Ukraine, nous fêtons la nativité.
Elsa : Jean-Paul m’a dit, il y avait des chants et des danses ?
Roman : oui. Pierre de la Croix-Rouge pour te montrer le film. Il a filmé l’événement. Petit à petit le groupe s’organise. Les gens qui voulaient faire quelque chose. Nous avions déjà le nom : LES LUMIÈRES D’UKRAINE. Mais l’association, malgré un grand nombre d’événements , n’était pas encore déclaré. Nous avons donc décidé de nous occuper des papiers et de créer officiellement l’association lumière d’Ukraine.
Elsa : donc, vous aviez déjà commencé à être une association, sans autre officiellement une association déclarée ?
Roman : pas tout à fait. Nous avons commencé en tant que membre bénévole de la Croix-Rouge et de l’association ARRIVE. Mais tout le monde nous conseillait de créer notre propre association. Au début donc, nous étions membres de ces différentes associations, qui nous conseillaient de monter notre propre association. Nous avons aussi créé celle-ci, car nous avons bien vu la montée de l’influence russe à Nancy. Pour remercier la France de son accueil, les Ukrainiens se sont regroupés, nous avons monté des spectacles, des expositions, par exemple nous préparons une exposition de tableaux, au parc Sainte-Marie nous avons préparé de la cuisine ukrainienne. Comme ça, les spectateurs pouvaient goûter la cuisine ukrainienne en regardant les concerts. C’était génial ! Après, cela fait déjà plusieurs années que l’église de Saint-Nicolas de port nous autorise à porter les reliques et la statue de Saint-Nicolas durant la Saint-Nicolas. Nous sommes chrétiens orthodoxes ,mais nous avons porté les reliques aussi. Après qu’est-ce que nous avons fait d’autres ? Avec l’association, nous avons fait des conférences débats, pour expliquer l’Ukraine et le début du conflit. Car beaucoup de personnes ignorent comment le conflit a commencé. Certaines associations russes ont critiqué la venue des Ukrainiens et le gouvernement français. C’est pour toutes ces raisons que nous avons créées l’association. Les Ukrainiens ne sont pas des demandeurs d’asile ,ce sont des personnes temporairement déplacées, cela signifie qu’à la fin du conflit, ils retourneront chez eux. C’est pour cela que l’Europe organise cet accueil. En Ukraine, les enfants ukrainiens faisaient des cours par Internet. Lorsque tu sais que tu vas repartir dans ton pays, tu as plus de difficultés à t’intégrer. C’est dommage. Si l’on compare avec la Pologne, l’Allemagne par exemple, 70 % des personnes ont trouvé du travail. En Allemagne par exemple, ils ont organisé des cours d’allemand rapide pour les Ukrainiens. En France, les Ukrainiens avaient du mal à trouver des cours de français. C’est la seconde raison de la création de l’association. 84 % des réfugiés ukrainiens sont titulaires d’un bac+5, donc souhaitent apprendre le français rapidement pour pouvoir s’intégrer et travailler dans les sociétés françaises. Lorsqu’ils repartiront l’amitié franco-ukrainienne sera renforcée. Ils deviendront alors les ambassadeurs de la France en Ukraine notamment vis-à-vis des sociétés françaises installées en Ukraine. Mais pour l’instant ce n’est pas le cas. C’est vraiment dommage
Elsa : du coup, c’est l’une des raisons pour lesquelles vous avez créé l’association ?
Roman : oui, mais aussi pour résoudre le problèmes des gens. Nous avons décidé de nous occuper des problèmes individuels mais aussi des problèmes globaux. Par exemple, Tatiana est chargée de projet pour les événements culturels. Ivan, avec l’aide de Tatiana est chargé de l’école.
Elsa : l’école, pour les enfants ou bien pour les adultes ?
Roman : les 2. Nous avons par exemple des cours d’ukrainiens, écriture et lecture des enfants , afin qu’il oublie pas la langue. Mais aussi des cours de français langue étrangère pour les adultes et les enfants, des cours d’arts plastiques les activités manuelles pour les enfants. Nous avons par exemple, des activités pour Pâques le 5 mai…
Elsa : le 5 mai ? Pâques chez nous c’est en avril
Roman : oui, c’est parce que nous sommes chrétiens orthodoxes, c’est pour cela qu’il y a un décalage. Nous n’utilisons pas le même calendrier.… Nous avons à l’école, différents cours, ce samedi,20 avril 2024, nous allons commencer des cours de développeur Web.
Elsa : en français, on ukrainiens ?
Roman : les 2. D’abord il faut que les étudiants comprennent le sens en ukrainiens, puis, une traduction du vocabulaire spécifique utilisé en français se fera. Tu vois, voici l’âge des enfants de notre « école ». Il y a des enfants ainsi que des adolescents.
Elsa : donc vous accueillez les enfants pour les cours à partir de 3 ans ?
Roman : non, à partir de 5 ans. La situation est un peu difficile car les gens espèrent entrer en Ukraine mais en temps, il faut s’intégrer et apprendre le français.… Nous avons un autre problème, seulement 12 % des adultes que nous accueillons possède le permis de conduire. Or, trouver du travail sans permis de conduire cela reste difficile. Une autorisation de résider en France pour 6 mois est souvent délivrée. Mais celle-ci ne leur permet pas de s’inscrire en auto-école .
Elsa : si je comprends bien, l’association a pour but de faire découvrir la culture ukrainienne sous toutes ses formes, aider les réfugiés ukrainiens à afin d’intégrer en France, par la suite lorsque le conflit sera terminé renforcer les liens franco-ukrainiens, pour devenir ambassadeur de la France en Ukraine.
Tatiana : renforcer la solidarité.
Roman : il est important de cours de français, car comme tu le vois, un grand nombre de réfugiés à bac+5, nous avons fait un sondage, de ce fait en travaillant ils pourraient mettre leurs compétences au service de la France et contribuer au PIB français.
Elsa : donc le but de l’association de faire connaître la culture ukrainienne, d’aider les Ukrainiens, de renforcer les liens et la représentativité entre la France et l’Ukraine.
Roman : nous avons contribué au jumelage de Nancy et Vinnytsia, une ville d’Ukraine. Nous avons organisé une table sur les perspectives de l’Ukraine. Nous avons une tradition pour Pâques peindre des œufs.
Elsa : des vrais œufs ?
Roman : oui. Nous avons aussi organisé la Saint-Nicolas pour les enfants. Les enfants peuvent participer à des cours de dessin, d’arts plastiques, d’ukrainiens et de français avec l’aide d’une orthophoniste ukrainienne. Les familles peuvent échanger avec un psychologue ukrainien. Nous donnons aussi quelques courtes histoires.
Elsa : histoire ukrainienne ?
Roman : histoire ukrainienne, histoire européenne et française. C’est plutôt aussi, tu vois comment les Ukrainiens sont représentés en France.
Elsa : la représentation
Roman : sur la photo, ce sont des temps d’échange en français. Nous avons besoin de bénévoles parler français ensemble.
Elsa : donc, j’ai une question sur les activités de l’association pour résumer les activités de l’association ce sont des activités de mise en valeur de la culture ukrainienne par des spectacles de concert et représentations, des activités d’aide aux ukrainiens avec des cours d’ukrainiens, des cours de français, de discussions en français et d’échange, des cours d’arts pour les enfants, mais aussi des cours de développeur Web par exemple.
Roman : l’association a aussi une partie humanitaire, elle organise des convois de matériel, médicaments pour l’Ukraine. Nous avons fait des collectes.
Elsa : avec l’aide de de la Croix-Rouge, ou pas du tout ?
Roman : nous avons nos propres collectes de vêtements et de médicaments pour la population mais aussi pour le front. Après lorsque nous ne pouvons pas envoyer directement nous travaillons avec l’association « BRUIT DE CŒUR ».
Elsa : donc vous travailler en partenariat pour les collectes ?
Roman : soit nous envoyons directement, soit nous travaillons en partenariat avec l’association ARRIVE, l’association BRUIT DE CŒUR, ou bien LA CROIX-ROUGE. Nous organisons aussi des collectes pour des écoles ou des orphelinats ukrainiens. Les enfants peuvent envoyer des dessins aux soldats. Avec la mairie la place Stanislas revêtu pour un temps les couleurs de l’Ukraine.
Elsa : j’ai une question, qui vous aider à monter une association ?
Roman : l’association la Croix-Rouge et l’association Bruit de cœur, nous ont aidé à créer l’association. Nous avons eu le soutien de la mairie de Nancy ainsi qu’une aide de sa part pour le dossier et les démarches administratives.
Elsa : comment vont-ils ? Administrativement ? Financièrement ? Autrement ?
Roman : ils nous ont aidé pour les papiers et nos dossiers. Administrativement. Car jusqu’à présent nous n’avions pas de subventions jusqu’à présent jusqu’en février 2024. Nous n’avons pas de subventions de la mairie. Mais il arrivait parfois, que celle-ci nous prête des salles gratuitement.
Elsa : donc parfois, elle prête des salles gratuitement ?
Roman : oui.
Elsa : et donc, vous allez donner/ faire d’autres spectacles ?.
Tatiana et Roman : oui.
Elsa : avez-vous déjà les dates ?
Roman : peut-être au mois de mai, il faut qu’on regarde encore.
Elsa : qui peut faire partir de l’association LES LUMIÈRES D’UKRAINE ?
Roman : tout le monde.
Elsa : donc tout citoyen Nancéen lambda.
Roman : oui, à partir du moment où la personne a bon cœur. On ne prend pas les Russes. Mais certains ukrainiens d’origine russe ou russe d’origine ukrainienne sont membres de l’association.
Elsa : pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de demande ? Ou…
Roman : c’est compliqué… nous avons l’une de nos membres qui est de nationalité franco-russe, d’origine ukrainienne. Elle soutient l’association depuis le début.
Elsa : mais tout citoyen lambda peut devenir membre de l’association, même s’il ne parle pas un mot d’ukrainiens ?
Roman : oui. Car nous allons favoriser l’échange entre les cultures et l’apprentissage du français pour les Ukrainiens.
Elsa : vous avez un local à vous ?
Roman : non, c’est bien ça le problème. Nous touchons environ 1200 personnes, mais après quelques mois certaines d’entre elles n’ont pas réussi à s’intégrer, elles sont se sentaient déracinées , certaines sont reparties dans d’autres pays d’Europe ou en Ukraine. C’est pour éviter ce sentiment, que nous avons créé l’association.
Elsa : nous avons parlé de la culture orthodoxe en Ukraine mais y a-t-il d’autres cultures ?
Roman : l’Ukraine est un pays multiculturel, elle accueille toutes les religions. 130 nationalités cohabitent en Ukraine. 78 % des Ukrainiens sont chrétiens orthodoxes. Il y a aussi des musulmans, des juifs, des catholiques et l’église gréco – catholique ukrainienne..
Elsa : c’est un pays laïque l’Ukraine ?
Roman : oui mais très croyante. Dans mon village par exemple il y a 3 églises : l’église catholique, l’église orthodoxe et l’église grecque – catholique ukrainienne. Dans une guerre, il n’y a pas beaucoup de personnes non – croyantes. Les personnes ont besoin de croire. C’est pour ça l’Ukraine officiellement elle est laïque, mais le peuple n’est pas laïque.
Elsa : y a-t-il une adhésion à l’association ?
Roman : oui, l’adhésion annuelle est de 5 €.
Elsa : comment peut-on aider l’association : LES LUMIÈRES D’UKRAINE ?
Roman : nous recherchons un petit local notamment, pour nos réunions de bureau. En effet, il est difficile de tenir une réunion dans un bar. Tu parles financièrement ?
Elsa : je parle financièrement et en général.
Roman : pour financièrement c’est par le biais d’une adhésion ou de dons. La personne peut aussi très bien donner du matériel pour les cours, des crayons, des stylos des imprimantes… en ce qui concerne les dons pour les collectes de médicaments ou de vêtements, il faut nous contacter.
Elsa : avez-vous besoin de bénévoles pour parler français avec les Ukrainiens nouvellement arrivés ?
Roman : oui et non, pas forcément un besoin urgent. Car c’est pour cela que nous avons créé le club « parlons français », qui est un groupe d’échanges et de discussions. Ça peut être une personne qui vient parler de son parcours de vie, ou bien de ses passions avec une présentation PowerPoint par exemple. Comme ça, le groupe peut échanger et lui poser des questions en retour.
Elsa : donc si je reprends, on peut aider l’association en devenant bénévole, en adhérant ou en faisant un don financier ou matériel. Ou alors, en participant à un projet.
Roman : nous avons besoin de matériel.
Elsa : vous avez besoin de fournitures de bureau.
Roman : oui, mais aussi de matériel, plus conséquent comme des imprimantes par exemple.
Elsa : toute l’aide est la bienvenue. Vous aidez les êtres humains mais les animaux ?
Roman : pour les animaux nous avons prévu de faire une exposition sur les conséquences d’une explosion de barrages par les Russes, conséquences pour les animaux domestiques, mais aussi la faune et la flore. Nous avons exposition à présenter, mais nous n’avons toujours pas trouvé de salle pour ces exposition.
Elsa : donc, si quelqu’un a une idée pour une salle à louer gratuitement, cela pour vous aider. Voyez-vous quelque chose à rajouter ?
Roman/Tatiana/Yvan : non
Elsa : nous avons fini, encore merci, pour ce temps d’échange.
Chers lecteurs, si vous avez envie d’aider l’association LES LUMIÈRES D’UKRAINE, vous pouvez contacter par courriel : lumieresukraine@gmail.com