APEF Nancy vous fait découvrir les paralympiques de Paris 2024

Les jeux paralympiques 2024 en quelques chiffres

Les jeux paralympiques 2024 c’est :

• 184 nations représentées,

• 11 jours de compétition pour 549 épreuves

• représentée par 23 disciplines et 22 sports,

• 19 sites…

c’est aussi les moyens humains représentait par :

• 4400 athlètes, des différentes nations,

• 278 guides

• 3000 journalistes accrédités,

• et surtout 3,4 millions de spectateurs recensés. .

À la fin des paralympiques la France a pris la 8e place, alors que nous étions 16e.

 

La médiatisation des paralympiques de Paris 2024

Cette médiatisation a été plus forte que pour les précédentes éditions.

En effet, 2,4 millions de billets ont été vendus pour ces jeux paralympiques. Grâce aussi notamment à une grande diffusion à la télévision de ceux-ci, et sur la plate-forme de France Télévisions. Pour autant, certains sports paralympiques, non pas ou très peu été diffusé en direct. Les plus diffusés semble-t-il ont été les disciplines de para cyclisme, para natation et para athlétisme. Les autres paras sport bien sûrs , étaient diffusés sur la plate-forme ou à des heures de moins grande écoute, comme l’a fait remarquer Michel TERREFONDS, directeur sportif du rugby fauteuil , lors de notre entretien du 27 septembre 2024. J’ai remarqué en essayant de suivre ses jeux paralympiques, que certains sports, notamment ceux qui n’ont pas d’équivalent chez les athlètes « valides » n’étaient pas totalement retransmis en direct, c’est le cas par exemple pour le rugby fauteuil dont certains matchs été diffusé à partir de 20h30 19h30 dans leur intégralité. Concernant la boccia, seule la finale d’Aurélie AUBERT, en individuel été diffusés sur France Télévisions. Bien entendu, la totalité des jeux paralympiques a été diffusée sur la plate-forme des chaînes de France Télévisions. Mais comme le remarque Michel Terrefonds, directeur sportif du rugby fauteuil, les diffusions sur la plate-forme n’étaient pas commentées. Il devient alors difficile de suivre un sport dont on ne connaît pas les règles.

 

Pourquoi les jeux paralympiques n’ont-ils pas la même cérémonie d’ouverture et de clôture que les J.O. ?

« Elsa : pourquoi les jeux paralympiques n’ont-ils pas les mêmes cérémonies d’ouverture et de clôture que les jeux olympiques ?

Michel TERREFONDS : ce n’est pas la même organisation/institution…

Elsa : et l’inclusion, dans tout cela ?

Michel : cela n’a rien à voir, si tu veux, les paralympiques ont été crées au sortir de la seconde ou de la première guerre mondiale. Je ne sais plus. Afin de permettre aux blessés de guerre de participer à des sports de compétition... ».

En effet, «Ludwig Guttmann, médecin neurologue de l'hôpital de Stoke Mandeville dans le comté de Buckinghamshire près de Londres, eut l'idée d'organiser à partir de 1948 sur le terrain de l’hôpital les premiers « Jeux mondiaux des chaises-roulantes et des amputés » (« World Wheelchair and Amputee Games »). Connus plus tard sous le nom de « Jeux de Stoke Mandeville », ils étaient destinés à réhabiliter par la pratique physique des victimes et anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale devenus paraplégiques. Deux équipes d’anciens combattants ont alors participé à une unique épreuve, le tir à l’arc ».

 

L’objectif des jeux paralympiques

«Les Jeux paralympiques regroupent des athlètes en situation de handicap physique ou visuel appartenant aux catégories suivantes : tétraplégie et paraplégie, séquelles neurologiques assimilables, amputation et assimilé, infirmes moteurs cérébraux, grands handicaps (myopathie), non-voyants et malvoyants.

Pour que la compétition soit équitable, les athlètes sont regroupés par catégories selon leur handicap. L'objectif est de faire concourir ensemble des athlètes ayant des aptitudes fonctionnelles comparables. Dans chaque handisport, on définit des catégories. Ainsi en athlétisme, il y a des épreuves de course pour les personnes atteintes de cécité (acuité visuelle inférieure à 3/607), de déficience visuelle (inférieure à 3/10 et supérieure à 1/207), pour les personnes amputées qui courent avec une prothèse et des courses en fauteuil roulant. ».

Les personnes sourdes et malentendantes ne peuvent pas participer aux jeux paralympiques, car leur handicap n’altère pas leurs performances physiques. . Néanmoins, pour les athlètes, Déficients auditifs, sélectionnés par le comité olympique celui-ci, (le comité olympique) mis en place des aménagements, afin que l’athlète souffrant de troubles auditifs, puissent participer aux JO.

Pour les athlètes en situation de handicap mental, ils intègre les jeux paralympiques en 96, puis leur catégorie est exclue des à partir de 2004 jusqu’en 2012, leur catégorie intègre alors les jeux paralympiques pour des disciplines comme l’athlétisme, la natation et le tennis de table.

En 1989, création du Comité International Paralympique, dont le siège est en Allemagne Düsseldorf.

 

Est-ce que le regard sur le handicap et le para sport va changer après les jeux de Paris 2024 ?

On ne peut que l’espérer comme le souligne Michel TERREFONDS, directeur sportif du rugby fauteuil. Est-ce que cela va changer la pratique para sport et inciter d’autres personnes en situation de handicap à pratiquer un sport ?

Il semble être trop tôt pour le dire, comme le souligne Michel TERREFONDS, ainsi que d’autres mes connaissances investies dans le handisport. Apparemment, nous n’avons pas encore assez de recul pour mesurer cela.

Michel TERREFONDS, directeur sportif de l’équipe de rugbys fauteuil, milite pour que tout les para sports pouvant porter des athlètes « moyennement » ou bien encore « lourdement » Handicapés puissent être vus, afin que des personne en situation de handicap, en tant que spectateur, puissent avoir envie de s’y mettre. Attention, pour devenir un para athlète, cela demande du talent et du travail, on intègre pas l’équipe de France paralympiques du jour au lendemain. Au même titre qu’un athlète « valide » ne rejoint pas non plus l’équipe de France olympique du jour au lendemain.

 

De ce fait, j’espère que la médaille d’or obtenu en individuel en Boccia, par Aurélie AUBERT, donnera de la visibilité à ce para sport : LA BOCCIA, jusqu’alors méconnue du grand public. Cette mise en lumière de la BOCCIA ramènera espérons-le, des sponsors pour ce sport, qui n’a pas d’équivalent chez les « valides » volonté commune à Aurélie AUBERT mais aussi à Sonia HECKEL, qui pratique ce sport depuis de nombreuses années.

 

Sources : 

Site france paralympique - Paris 2024
Extrait de mon entretien avec Michel TERREFONDS, directeur sportif du rugby fauteuil, le 27 septembre 2024
Wikipédia