Portrait d’Olivier Babel et de l’association LES BRUITS DU CŒUR.


18/07/2024


Chers lecteurs, dans cet article retranscrit sous forme d’interview de vous présenter : l’association : LES BRUITS DU CŒUR, et un portrait rapide de son vice-président Olivier BABEL.

Elsa : pouvez-vous rapidement vous présenter pour mes lecteurs ?

Olivier : je suis Olivier Babel, Infirmier en ville, en libérale. Je m’occupe d’une association : « Les Bruits DU CŒUR. J’en suis le vice-président.

Elsa : pour quelles raisons l’association, Les Bruits Du Cœur a-t-elle été créé ?

Olivier : en fait, l’association est née d’un regroupement de professionnels. Nous avions tous participés pendant la crise Covid au dépistage et à la vaccination, donc après avoir appris à travailler ensemble. Nous sommes essentiellement professionnels de santé, et des bénévoles qui ont travaillés dans les centres de vaccination et de dépistage. Nous avons donc appris à nous connaître et à travailler ensemble, nous nous sommes dit qu’après la crise, nous utiliserions cela pour monter des actions… c’est pour ces raisons que nous avons créés l’association.

Elsa : toujours pour des collectes ?

Olivier : alors au départ, nous savions pas quelles actions menées, nous avions, juste envie de travailler ensemble. Au début, nos interventions étaient de petites interventions auprès de personnes à la rue. Par exemple nous avons commencé à financer un baby-foot pour le VILLAGE d’insertion ainsi qu’un pour le 34 De La Rue, qui s’occupe des personnes sans domicile fixe. Avec l’argent mis de côté, lors de notre participation à la vaccination dans les centres de vaccination. Et puis après la mairie de Nancy, le maire, Mathieu KLEIN, qui nous connaissait un petit peu, car nous avions tenu les centres de vaccination de l’hôtel de ville et de l’aquarium, nous a proposé de participer au rapatriement des réfugiés ukrainiens, lors de leur arrivée au début de la guerre en Ukraine. (Leur arrivée à Nancy.)

Elsa : donc, en février 2022 ?

Olivier : oui, voilà c’est exact, en février mars 2022. Le maire savait que nous avions une équipe d’infirmiers et de médecins, il nous a proposé de partir avec eux, organiser le rapatriement des Ukrainiens. Avec ce rapatriement, une relation de confiance s’est installée, ce sont les réfugiés, qui nous ont fait part des besoins en Ukraine.

Elsa : de ces rencontres sont parties les collectes pour l’Ukraine ?

Olivier : oui, c’est cela, en fait, nous sommes rendus compte que beaucoup de réfugiés, envoyé des colis pour l’Ukraine. Donc après discussion avec eux, nous avons pu définir les besoins sur place en Ukraine. Nous avons établi les besoins et médicaments et matériel médical. Il restait des choses du covid, donc Nous leur avons donné ainsi que le surplus de nos cabinets médicaux. Des médicaments en surplus ou bien du matériel médical en surplus. Puis, nous avons commencé à collecter largement.

Elsa : l’association ne collecte pas uniquement pour l’Ukraine ?

Olivier : pas du tout au départ, c’est parti des personnes à la rue ou bien en précarité, qui, nous faisaient demande par le biais de de notre réseau, puis nous avons aidé les Ukrainiens, au moment du tremblement de terre au Maroc, nous sommes partis aider avec une association située à Vandœuvre, pour l’éducation des femmes et des filles en France Maroc. Nous continuons à les aider en collectant de médical nous travaillons aussi avec une association béninoise, qui a pour projet d’ouvrir un dispensaire au Bénin. nous travaillons aussi avec d’autres LES AMIS D’GENS, qui est une association d’étudiants en médecine, l’association, LE BAZAR À LISETTE.

ELSA : oui,…

Olivier : vous connaissez LE BAZAR À LISETTE ?

Elsa : oui, lorsque j’étais bénévole au sein de l’équipe d’accompagnements du SECOURS CATHOLIQUE 54, nous travaillons parfois avec eux.

Olivier : donc nous collectons, en proximité, nous venons en aide à toutes les associations qui le demandent, et avec qui nous avons une affinité particulière.

Elsa : comment répartissez-vous les dons et les fournitures ?

Olivier : alors, on ne se pose pas de questions. Au niveau des collectes, disons non à rien. En effet, nous connaissons beaucoup de personnes et d’associations, donc un matériel sera toujours redistribué. Par contre, nous essayons de le donner le plus rapidement possible. Cela nous invite de stocker du matériel trop longtemps dans nos locaux nous essayons le possible de faire partir à proximité, sauf bien entendu, lorsqu’il s’agit de collecte pour le Maroc, le Bénin ou l’Ukraine. Nous appuyons sur un réseau. Une demande a été faite récemment pour une personne à Jarville, concernant un fauteuil manuel dont, nous arrivons réutilisés du matériel paramédical ou médical.

Elsa : du coup, cela lui éviter de louer un fauteuil manuel pour peu de temps…

Olivier : oui, avec un petit stock nous arrivons toujours à dépanner les gens autour de nous.

Elsa : mais du coup, comment savoir ce qui va à quel endroit par exemple ?

Olivier : on commence à bien connaître les besoins, par exemple en Ukraine il y a un gros besoin de matériel médical. Alors que les produits d’hygiène, vêtements, chaussures etc. iront plutôt pour des actions de proximité avec des personnes sans domicile fixe, par exemple. Maintenant par exemple, nous sommes en pleine saison d’été, je vais donc garder les vêtements d’été . Les vêtements d’hiver, ils sont conditionnés pour l’Ukraine. Si nous récoltons du matériel scolaire, nous envoyons en priorité aux associations partenaires au Bénin, car elles travaillent avec des écoliers. Par exemple , on m’appelle souvent pour des lits médicalisés. Il y a 2 types de médicalisés : des lits médicalisés manuels et des lits médicalisés électriques.

Elsa : les lits médicalisés manuels existent encore ? !

Olivier : oui bien sûr heureusement d’ailleurs, ils sont souvent pas conformes aux normes françaises. Les lits médicalisés électriques nous les envoyons en Ukraine et les lits médicalisés manuels nous les envoyons au Bénin.

Elsa : oui c’est vrai, en Afrique la plupart du temps l’électricité coûte extrêmement cher.

Olivier : oui c’est ça. C’est un moyen (les lits médicalisés manuels) de ne pas être dépendant de l’électricité. Ils n’ont pas encore les ressources pour. Donc, nous livrons des lits médicalisés manuels, nous les avons préalablement, réparer, reconditionner et remis en état de propreté.

Elsa : les lits médicalisés mécaniques doivent être dans un sale état.

Olivier : non, souvent c’est du matériel qui fait durer. Il faut reconnaître qu’en France nous sommes privilégiés. On les change régulièrement car les normes évoluent, et que nous sommes dans une société de consommation. Mais ils peuvent encore servir. Après, les pièces détachées peuvent servir, avec 3 ou bien 4 lits nous en fabriquons un, pareil pour les fauteuils.

Elsa : c’est vrai, je pense jamais aux pièces détachées. Il questions posées il y a une question que j’ai oubliée de vous poser : à quelle date l’association, LES BRUITS DU CŒUR a-t-elle été créé ?

Olivier : la date exacte je ne serais pas vous la dire, elle a été créée après les centres de vaccination, et avant la guerre en Ukraine. Donc, début 2022.

Elsa : donc depuis sa création, vous en êtes le président ?

Olivier : non, je suis le vice-président. Le président c’est Pascal. Mais c’est pareil, nous partageons les taches.

Elsa : quelle est la fréquence des collectes ?

Olivier : depuis le début de l’association il n’y a pas une semaine n’avons pas collecté quelque chose. Parfois, une fois par semaine, parfois 2 fois par semaine, parfois 3 fois par semaine. ..

Elsa : donc, au moins une collecte par semaine.

Olivier : sans compter ce qu’on nous dépose. Ce sont des contacts individuels, que l’association ne connaît même pas, mais qui nous dépose des choses.

Elsa : vous avez des locaux de stockage ?

Olivier : oui, nous avons de locaux de stockage ; un petit local de tri à côté de mon cabinet et nous avons la chance de bénéficier d’un second local de stockage, équivalent à un gros camion, celui-ci est mis à disposition par la société WARNING, à côté HEILLCOURT. Les palettes nous permettre de trier en fonction des destinations. Par exemple en Ukraine, nous travaillons avec 5 associations/destinations différentes.

Elsa : pour les collectes, c’est vous qui vous rendez sur place ?

Olivier : Cela dépend, pour le Maroc par exemple, c’est l’association ADEP qui se déplace, c’est l’association de Vandœuvre avec laquelle nous travaillons. Pour le Bénin c’est l’association de la fac de médecine : LES AMIS D’GENS, qui envoie, des containers, dont elle dispose, une fois par an, nous les aidons juste à remplir leurs conteneurs. Concernant l’Ukraine, nous faisons 4 à 5 rotations par an.

Elsa : ah oui quand même, environ une par trimestre.

Olivier : oui, ils font environ le nombre de voyages (les Ukrainiens).

Elsa : ils arrivent à venir ?

Olivier : oui mais c’est très difficile, car la plupart du temps ce sont des hommes donc ils n’ont pas le droit de quitter le territoire du fait de la guerre. Il faut donc une autorisation administrative. Nous faisons par Internet une déclaration de dons au gouvernement ukrainien. Celle-ci comprend ce qui est donné, les raisons du don, le lieu de remise du don. De leur côté, ils remplissent une attestation de reçu de dons, avec cette attestation, une autorisation temporaire de quitter le territoire est délivrée. Ils peuvent alors venir en France, pour récupérer les dons.

Elsa : avec les combats…

Olivier : les combats n’ont pas lieu sur tout le territoire ukrainien, mais il est quand même compliqué de sortir du territoire de l’Ukraine, surtout pour les hommes.

Elsa : pourquoi pour les hommes ?

Olivier : car ils sont censés être mobilisables, pouvoir partir au combat. Ils ont peur, (le gouvernement ukrainien) que les gens ne reviennent pas. Aussi, il faut que tout cela soit tracé afin d’éviter la revente au marché noir. Ce sont beaucoup de déclarations préalables à faire.

Elsa : Aidez-vous d’autres associations et d’autres pays ?

Olivier : oui, nous aidons l’association ADEP 54 pour le Maroc, l’association des étudiants en médecine : LES AMIS D’GENS pour le bénin, nous aidons l’association BÉNIYA, association pour le bénin. Au niveau local, nous participons aux collectes de vêtements, aux collectes de LA BANQUE ALIMENTAIRE, nous aidons l’association LE BAZAR À LISETTE. Il faut comprendre c’est en partenariat, un cercle vertueux, les associations, nous aide autant nous les aidons. Par exemple LE BAZAR À LISETTE, régulièrement pour me dire : «  nous avons en fauteuil roulant est-ce que tu le veux, pour telle ou telle action ? » Nous avons des centres hospitaliers ou des cliniques qui nous donnent du matériel. La semaine dernière j’ai récupéré 3 tables d’accouchement d’un cabinet de gynécologie.

Elsa : mais pour transporter tout cela il vous faut… un camion ?

Olivier : oui, nous avons investi dans un utilitaire, il est ni trop gros ni trop petit, pour mettre environ 2 table d’examen à l’intérieur.

Elsa : ah oui quand même… y a-t-il des partenariats officiels ?

Olivier : oui, il y a des partenariats officiels avec la mairie, la métropole et certaines associations, mais il y a surtout un partenariat bienveillant entre les différentes association. Il en va de même avec la mairie et la métropole du Grand Nancy. Ils connaissent nos actions, ils n’hésitent pas à nous demander un coup de main et inversement, c’est donnant-donnant !

Elsa : avez-vous des subventions ?

Olivier : non, pas pour le moment, nous avons un petit pécule et souhaitons rester indépendant. Nous avons la chance d’être autonomes. Nous sommes tous actifs, nous pouvons prendre un peu de notre argent. Donc pour le moment nous n’avons pas besoin de subventions.

Elsa : comment pouvons-nous aider les pays que vous aidez ?

Olivier : là, vous le faites en donnant de la visibilité à l’association action. Ne pas hésiter à nous appeler, je vous donnerai les coordonnées.

Elsa : je ne parlais pas du côté financier mais des autres moyens.

Olivier : oui, nous faire connaître, donner du matériel, du temps, là par exemple, nous allons faire partir un gros chargement pour l’Ukraine nous aurions besoin d’aide, pour préparer les palettes, charger, empaqueter et coller les autocollants… les entreprises peuvent nous aider. Il y a plein de façons de nous venir en aide. Ne serait-ce que faire savoir, nous appeler pour donner du matériel de maintien à domicile ou des choses comme ça…

Elsa : car souvent, les gens ne savent pas où aller réclamer le matériel de domicile mais aussi bien le donner.

Olivier : c’est vrai.

Elsa : avez-vous pensé à contacter la caisse primaire d’assurance-maladie, car je sais qu’à une époque ils avaient un service de prêt de matériel.

Olivier : oui, je n’ai pas encore de réponse.

Elsa : pensez-vous que votre métier a joué un rôle dans votre engagement associatif ?

Olivier : oui, certainement, mais oui et non, car engagé dans l’associatif quand j’étais étudiant. Vous n’avez pas besoin d’être un professionnel de santé pour être dans le milieu associatif. Dans notre association nous avons un grand nombre de bénévoles qui ne sont pas des professionnels de santé.

Elsa : vous avez une autre casquette, vous êtes bénévoles au sein de l’association MÉDECINS DU MONDE ?

Olivier : je ne suis pas bénévole au sein DE MÉDECINS DU MONDE, je travaille avec eux. Mon métier d’infirmier m’a amené à prendre certaines activités de MÉDECINS DU MONDE afin qu’il puisse se libérer pour mettre en place d’autres actions, nous avons donc repris avec certains collègues, leurs manières de travailler pour pouvoir faire permanence au 34 de la rue par exemple, ou bien dans les centres d’hébergement. Je travaille avec MÉDECINS DU MONDE, sur des projets pour venir en complément de ce qu’ils font.

Elsa : mais au niveau financier…

Olivier : là c’est une autre casquette, c’est la CPTS , dont je suis membre, qui porte ses missions. C’est elle par exemple qui a mis en place les centres de vaccination. C’est elle qui porte le projet d’aller mettre en place une permanence de soins pour les personnes à la rue, donc dans ce cadre-là, je travaille pour la CPTS en collaboration avec MÉDECINS DU MONDE.

Elsa : et donc ce sont les personnes qui vient nous voir ou c’est vous qui allez voir.

Olivier : alors, les 2. Nous allons voir sur leur lieu de vie : le village de l’insertion par exemple ou les accueils de nuit. Nous sommes sur les lieux qu’ils fréquentent, mais ce sont eux qui viennent nous voir s’ils ont besoin. C’est une permanence de soins de santé, ce sont des infirmiers et des médecins qui relayent ces permanences.

Elsa : combien de fois ?

Olivier : cela dépend une fois par semaine au 34, une fois par mois chez Emmaüs par exemple. C’est une expérimentation, pour que nous puissions nous rendre compte des besoins réels.

 

Elsa : au niveau des dons matériels, que vous manque-t-il plus, de quoi avez-vous besoin ?

Olivier : des produits d’hygiène, des toilettes en bon état, des chaussures en bon état, de sous-vêtements…

Elsa : pour les chaussures c’est compliqué…

Olivier : oui et en plus cela coûte cher.

Elsa : je sais qu’au niveau des différents vestiaires nous avons souvent un problème de chaussures et de pointure.

Olivier : oui, des produits d’hygiène de sous-vêtements homme et femme mais aussi des produits d’hygiène intime comme par exemple des serviettes périodiques ou des je lingettes  intimes. Pour les sous-vêtements, il faudrait arriver à monter des partenariats avec des entreprises. On prend tout.… Dès qu’une opération touche un grand nombre de personnes c’est plus compliqué. Nous avons la chance de travailler petit… au mois d’août, une permanence de sage-femme avec distribution de kits de produits d’hygiène va être mise en place … rester petit, nous permet de mener des actions diverses sans se disperser.

Elsa : Donc si l’on récapitule les pays sont : la France, l’Ukraine, le Maroc le Bénin.

Olivier : oui voilà c’est cela, nous aidons la métropole du Grand Nancy, l’Ukraine, le Maroc et le Bénin. Nous restons ouverts à toute action auxquels nous pouvons participer.

Elsa : donc le Maroc, surtout des affaires scolaires ? L’Ukraine il faut de tout. Des produits vétérinaires aussi ?

Olivier : au Maroc, nous envoyons surtout des produits hospitaliers : perfusions etc. en Ukraine il faut de tout. Lorsque nous avons des produits vétérinaires nous les gardons pour la métropole du Grand Nancy, notamment pour les personnes SDF avec leur chien, nous ne collectons pas de nourriture pour chien, car des associations nancéiennes le font déjà. Par contre si nous en récupérons, nous la distribuons aux personnes que nous connaissons. Nous collectons souvent des couvertures pour l’Ukraine. Lorsque ces couvertures arrivent abîmer , nous les donnons à la SPA ou bien au refuge DU MORDANT.

De combien de personnes est constituée l’association ?

Olivier : le bureau de l’association est constitué de 5 personnes : un président, un vice-président, secrétaire, un trésorier, un trésorier adjoint. Le noyau dur de l’association est constitué d’une vingtaine de personnes. Sinon nous disposons d’environ une centaine de bénévoles.

Elsa : est-ce que les dons financiers ça vous aide ?

Olivier : oui, bien sur les dons financiers nous aident toujours. On ne dit pas non, mais nous avons plus besoin de matériel à collecter. Nous avons 2 fois des appels aux dons. Par cagnotte sur Internet. Nous avons lancé une cagnotte pour le financement du camion. Il nous manquait 5000 €, que nous avons récolté. Là, dans quelques semaines, nous allons lancer une cagnotte pour financer l’envoi d’un chauffeur avec semi-remorque en Ukraine. Ce transport coûte environ 2500 €. Donc là, nous allons mettre en place une cagnotte sur Internet pour pouvoir financer le semi-remorque.

Elsa : comment vous lancez les cagnottes ?

Olivier : en général sur les réseaux sociaux, Facebook etc. nous fonctionnons sur la confiance. Nous fournissons une attestation de déductibilité pour les impôts, car l’association est reconnue d’utilité publique.

Elsa : à combien s’élève la déductibilité ? Je ne sais jamais.

Olivier : 60 % pour les particuliers, 75 pour les entreprises.

Elsa : merci. Voyez-vous quelque chose à rajouter ?

Olivier : non, je ne pense pas, n’hésitez pas à me recontacter, si vous avez d’autres questions.

Elsa : en tout cas, merci, de m’avoir consacré du temps pour répondre à mes multiples questions.

 

Voilà chers lecteurs, j’espère que cette interview vous a intéressé, merci à Olivier BABEL d’avoir répondu à mes différentes questions.

Si vous voulez aider l’association LES BRUITS DU CŒUR, voici ses coordonnées :

Olivier BABEL : 06 82 07 92 68

courriel :lesbruitsducoeur54@gmail.com